B.   Le marché de la Vente par Correspondance

 

A. La vente par correspondance aux particuliers  en 2002[1]

 

·        Selon la Fevad, la vente aux particuliers a représenté un CA de 8.9 milliards d ’euros TTC sur l ’ensemble de l ’année 2002, soit une progression de 2.7% en 2002. Il se décompose en 7.92 milliards d’€ en vente de produits et de 0.97 milliards d’€ en vente de services.

·        Le montant moyen d’une commande (ventes de produits) est de 52,6 €.

·        Mode de commande des particuliers en % (vente de produits) :

 


 

·        Mode paiement (vente de produits) en % :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

·        Saisonnalité des ventes de produits (% d’écart /CA moyen annuel) :


  

 

 

 

 

 

 

Tendance du marché :

 

·        Information, personnalisation et rapidité

Le client souhaite désormais obtenir le maximum d’information sur le produit. Etre livré rapidement. Bénéficier d’un traitement personnalisé lui permettant de recevoir les offres qui l’intéressent, de choisir son mode de commande, de pouvoir entrer en contact facilement avec l’entreprise…

 

 

Les problèmes de la VPC aujourd’hui :

            La production de catalogue est longue, chère et ne permet pas une mise à jour rapide des assortiments ni une gestion efficace des promotions.

Les très nombreux chiffres et résultats commerciaux collectés sont peu exploitables, pour des raisons techniques, et tout croisement entre les catalogues et les résultats commerciaux sont fastidieux.

 

 

            Nous pouvons noter des effets sur le changement du comportement du consommateur en Vente par correspondance :

 

-         les dépenses ménagères concernant le commerce de détail diminuent. Autrefois elles atteignaient 50%, aujourd’hui elles ne sont plus que d’environ 30%.

-         les consommateurs montrent une attitude fondamentale de plus en plus critique et exigeante (exigence croissante concernant le rapport qualité/prix et par conséquent une augmentation des retours).

-         L’exigence plus élevée à l’individualité, à l’actualité, à l’événement et au bénéfice des biens.

-         La polarisation de plus en plus forte et en même temps un comportement hybride du consommateur (désagrégation du marché moyen).

-         La nette hausse des Discounters.

-         La part des jeunes clients diminuent (baisse de la rentabilité de la VPC avec les jeunes clients, baisse du taux de natalité...).

 


 

[1] Les chiffres de 2002 sont utilisés, car ce sont les derniers chiffres nous donnant les résultats de la VPC.

Ils n’intègrent pas l’e-commerce (VAD).